électro
Sébastien Schuller Evenfall
Evenfall
Quatre ans après « Hapiness », Sébastien Schuller nous livre un album de pop planante éblouissant et obsédant.
« Evenfall » s’ouvre sur Morning Mist, mélodie monolithique au piano, aussi émouvante que binaire… Sébastien Schuller revient de Philadelphie, la tête chargée de souvenirs et de rêves. Il a tout couché sur cet album comme un exutoire de ses pensées fertiles. La progession des morceaux est envoûtante et inéluctable, une pop fragile et cosmique quelque part entre Sigur Ros et Mercury Rev. Sébastien Schuller a ce talent rare de procurer une joie intense avec des mélodies incroyablement mélancoliques. Derrière son aspect éthéré et ses sonorités organiques, ce deuxième album du jeune parisien cache des arrangements subtiles qui créent cet univers indéfectible, entre rêve et angoisse. Soulignons la participation de Richard Perry et Sarah Neufeld (Arcade Fire) sur le splendide Open Organ.
Sébastien Schuller est un impressionniste du son, un magicien des émotions. Avec ses longues plages paysagères, ses partitions de piano entre classique et moderne, son chant poignant et ses montées minutieuses, « Evenfall » éblouit par sa pureté et son magnétisme. Il serait dangereux de passer à côté de ce chef d’œuvre…