électro
Birdy Nam Nam à Musilac
Musilac 2009 : Concert Birdy Nam Nam
C’est devant un public de festivaliers chauffés à blanc, que sont apparus les quatre Djays incontournables du moment pour prolonger jusqu’à la dernière seconde l’ambiance explosive de la deuxième soirée de Musilac.
Il est déjà 2 heures du matin, lorsque Birdy Nam Nam entame son show devant une esplanade du lac d’Aix-les-Bains qui ressemble à un champs de bataille. Pourtant anéantis par les prestations explosives des Wampas, de Gossip, de Prodigy et de Ghinzu (et accessoirement de Camille), les festivaliers n’attendront pas bien longtemps pour se laisser emporter dans le tourbillon électronique de Crazy B, Little Mike, DJ Need et DJ Pone. Aux platines comme aux commandes d’un A380, les quatre champions de turntablisme peaufinent leur décollage, prennent le temps de n’oublier personne pour ce grand voyage intergalactique.
Les sons et les lumières, plutôt sobres pour commencer, montent en puissance progressivement. Porté par certains « vieux standards » mais surtout par les titres sur-efficaces de leur dernier album « Manual For Successfull Rioting« , produit par Yuksek, en collaboration avec Justice, le show des Birdy Nam Nam s’envole dans un tonnerre de beats toujours plus enlevés, de breaks toujours plus planants et de montées toujours plus envoûtantes. A 3 heures du matin, le public semble plus clairsemé, mais il n’est pas parti, il est toujours sur le site de Musilac, dispersé entre les bars, les stands, les espaces d’herbe, à danser, à sauter, à taper du pied ou à lever les bras.
Au plus près de la scène, le public ressemble à celui des free party, il exulte, transcendé par les sonorités électro. Un peu plus au fond, les spectateurs sont plus calmes, mais se régalent avec le show lumière qui accompagne la désormais techno endiablée de Birdy Nam Nam.
Dire que ce live a été efficace serait un euphémisme. Mais au final, pour être familier, on peut dire que ça envoyait sévère et qu’on s’en est tellement pris plein la gueule qu’on en a presque fini par oublier que les Prodigy étaient déjà passés par là…