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Scène française

Mickey 3D La Grande Evasion

Nouvel album La Grande Evasion

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Mickey 3D <i>La Grande Evasion</i> 4

Mickey 3D est de retour sur le devant de la scène avec un album baptisé « La Grande Evasion », qui navigue entre esprit de liberté, souvenirs d’enfance et rencontres en tout genre.

Souvent, lorsqu’il fait beau, Mickaël, chanteur de Mickey 3D ouvre ses fenêtres pour écouter les bruits qui viennent de l’école, juste en face de son domicile. On y entend des enfants qui chantent, des enfants qui jouent, bruissements et échos qu’il enregistre pour le plaisir. Victor Hugo disait : « La musique, c’est du bruit qui pense« . Mickey 3D pense que tout les bruits peuvent devenir musique. Ainsi, ces chœurs enfantins hantent son nouvel album baptisé « La Grande Evasion », sorte de chorale d’écoliers spontanée, chopée au hasard d’un après midi de printemps.

Avec l’album « Mickey n’est plus tout seul », sorti il y a déjà deux ans, était un opus très personnel suivi d’une balade acoustique au travers de la France. Aujourd’hui, le grand retour de Mickey 3D, se veut surtout une illustration de comment a été conçu l’album : en liberté, sans contraintes au gré des humeurs et des rencontres.

Mickaël Furnon, auteur de la chanson J’ai demandé à la lune du groupe Indochine, possède l’art de sculpter des mélodies. Des mélodies qui entrent dans la tête.

De ces perles harmoniques, « La Grande Evasion » en regorge, à l’instar du single intitulé Attention l’escargot, sorte de pop song énigmatique et touchante, qui parle d’un monde qui n’épargne pas les faibles à la coquille fragile. Ou le titre La footballeuse de Sherbrooke, souvenir attendri d’une partie de foot disputée entre filles. Ou encore Paris t’es belle, un magnifique hommage à la ville de Paris, digne des plus grandes chansons consacrées à la capitale.

Mickaël sait utiliser les mots pour ce qu’ils évoquent. Une poésie souvent à la limite du « non sense », qui demande à être déchiffrer entre les lignes, à être imager et imaginer par soi même, comme dans Je m’appelle Joseph, une troublante complainte inspirée d’un polar de l’auteur R.J. Ellory, qui raconte l’histoire d’un serial killer à l’émotion glaçante renforcée par la voix de Marie Epinat . Ou Playmobil, qui est une réflexion comico-psychanalytique sur les traces laissées par l’enfance et qui est aussi une allusion à un personnage français dont toute ressemblance serait juste voulue.

Si l’enfance est très présente dans les chansons de Mickey 3D, ce n’est pas par nostalgie passéiste, mais plutôt en référence à un univers à la fois féroce et pur, pudique et cru, désabusé et absurde, où s’entremêlent ballades et comptines électro-folk. Alors que l’humour noir et la tendresse sont étroitement mêlés, et permettent d’aborder des thèmes aussi sérieux que la religion et la mort, comme sur Personne n’est parfait, ou comment avoir une ligne directe avec Dieu, tandis que Les vivants est une allégorie humaniste, que les rapports homme-femme sont évoqués dans L’homme qui prenait sa femme pour une plante, et que la quête du bonheur s’exprime avec Chanson du bonheur qui fait peur.

A l’écoute de ce disque, étrange aérien et frémissant, il est impossible de ne pas avoir envie de faire pareil.

LES ALBUMS DE MICKEY 3D SONT DISPONIBLES ICI

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