Scène française
Calogero Les Feux d’artifice
L'album de Calogero : un festival de feux d'artifice
Cinq ans après « L’Embellie », Calogero est de retour avec un nouvel album studio baptisé « Les Feux d’Artifice », à paraître le 18 août prochain.
En 2009 avec son album « L’Embellie », Calogero co-écrit avec la crème des auteurs (Dominique A, Jean-Jacques Goldman, Dick Annegarn, Marc Lavoine…) plusieurs tubes majeurs (C’est dit, La Bourgeoisie des sensations, La Fin de la fin du monde). Des ventes en platine massif, une tournée partageuse, le respect conquis de la critique, une victoire par acclamation et un triomphe global. En 2013, Calogero compose et réalise l’album qui a signé le retour de Florent Pagny.
Pour son nouvel album, son sixième en solo, il retrouve Dominique A et Marie Bastide pour plusieurs textes, ainsi que son frère Gioacchino pour quelques musiques. A ces collaborateurs déjà bien rodés à ses côtés, s’ajoutent les nouveaux venus Alex Beaupain, Christophe Cirillo et Paul Ecole, pour l’un de ses disques les plus cohérents et personnels sur le plan des textes. Le chanteur a choisi de coréaliser ce nouveau disque avec l’Irlandais Alan O’Connell entre Londres et Bruxelles.
Qu’ils parlent des familles recomposées (Le Monde moderne), de l’homosexualité (J’ai le droit aussi), des drames de la vie urbaine (Un jour au mauvais endroit), des enfants sans mères (Le Portrait) ou de son cœur en « Cristal », qu’ils invoquent une rythmique eighties (L’Eclipse), la pop McCartney (Conduire en Angleterre), une façon bien à lui de faire danser (Elle me manque déjà) ou le Calogero de toujours (Avant toi, La Boîte à musique), qu’ils se parfument par petites touches aux Strokes, à Neil Finn, à Travis, à Sleepy Jackson ou à Grandaddy, il y a ici dans chaque titre le même goût du tube, la même science de l’embrassement et de l’embrasement, le même sens de l’instant où la chanson décolle et où l’émotion prend feu. Si l’album en est un, « Les Feux d’Artifice » se déclinent au pluriel, parce qu’il y en a douze.