Scène française
Louis Bertignac : «Certains adultes voulaient me tuer du regard !»
The Voice Kids : Louis Bertignac en interview
Pour cette nouvelle saison de The Voice Kids, Louis Bertignac a retrouvé son fauteuil de coach aux côtés de Jenifer et du petit nouveau de l’aventure : Patrick Fiori. L’occasion pour le guitariste de Téléphone de se confier sur cette expérience unique.
Il paraît qu’un petit nouveau est arrivé cette année ? Patrick fiori !
Avant la première émission, Patrick est arrivé tout timide et nous a demandé des conseils, il avait peur de devoir dire non à des talents. Mais au bout d’un quart d’heure d’audition, il a arrêté de jouer au timoré et sortait le tapis rouge aux enfants pour les attirer dans son équipe !
Qu’avez-vous pensé de cette deuxième édition ?
J’ai ressenti un progrès car les talents m’ont encore plus bluffé. L’aspect enfantin et charmant a laissé place à un côté plus professionnel. Certains chanteurs auraient d’ailleurs presque pu participer à la version adulte de The Voice.
Comment adaptez-vous votre comportement face aux jeunes talents ?
Les enfants ont l’habitude qu’on leur dise non, c’est même leur quotidien ! Certains participent aussi à cette émission pour nous côtoyer et apprendre à nos côtés, nous passons donc beaucoup de temps avec eux.
Que représente cette émission pour vous ?
The Voice Kids, c’est mignon, même craquant ! La version «pour les grands» de The Voice parfois me déchirait. Je trouvais très difficile de me séparer d’un talent sachant tous les espoirs qu’il mettait dans l’aventure. J’ai parfois cru que certains adultes voulaient me tuer du regard ! Avec les enfants, le rapport est différent car ils emportent surtout de beaux souvenirs. J’ai reçu un clip des talents de cette année : ils se sont retrouvés entre deux tournages pour chanter ensemble. De belles amitiés se forment dans cette émission.
Mieux vaut débuter jeune, selon vous ?
J’ai commencé très tard et je le regrette. A 10 ans, je n’envisageais absolument pas de devenir chanteur, et j’ai commencé la guitare à 15 ans. Je n’ai jamais exploré ma voix, j’aurais pu mieux jouer avec elle si je m’étais exercé jeune.