électro
Le Peuple de l’Herbe Tilt
Découvrez le nouvel album live du Peuple de l'Herbe Tilt
Le Peuple de l’Herbe ressort son cinquième album « Tilt », agrémenté d’un CD Bonus LIVE, reprenant des extraits audio et vidéo enregistrés lors de la tournée incandescente de 2010, ainsi que trois inédits : un groupe plus que jamais vivant et enthousiaste, en phase avec son époque, toujours porté par la rage et l’énergie des premiers concerts, intenses et survoltés… Un des acteurs majeurs de la scène indépendante française !
Le disque « Tilt » s’ouvre sur un Heart and soul qui résume à lui seul la musique du groupe : Déflagration instrumentale à mi chemin entre rêverie cinématographique, tuerie post soul à la section de cuivres explosive, rythmique lourde, et voix fantomatiques. Brick by brick scandé par les lyrics de Jc001 s’impose comme un morceau phare, sombre et puissant, fracassant hip-hop et rock’n’roll. L’esprit d’une époque se révèle comme un drôle de titre pop, hanté par une trompette entre chorus jazz et mariachis avant de se transformer en parfaite bande son d’un James Bond fantasmé, l’instrumental parfait, une des marques de fabrique du Peuple…Look up voit s’affronter les voix de Jc001 et de Sir Jean, dans une fusion idéale entre break beat sombre et réussite mélodique, 3 mn 48, un joli hit transgenre. Retour aux fondamentaux sur Pretty Bad Drug, titre drum’n’bass déviant, profond et efficace, aux atmosphères étranges et envoûtantes, et qui n’en finit plus de progresser jusqu’à un climax d’enfer. Matchbox calme un peu les esprits, sorte de trip-hop 2009, beau et tendu à la fois. La seconde partie de l’album s’ouvre sur Supabreakin, où Jc001 s’en donne à cœur joie, le groupe la jouant limite oldschool, retro-électro, tout est dit dans les paroles…Swamp, au climat bien poisseux, s’infiltre dans nos cerveaux façon cauchemar mi humain, mi machine, tout en nappes et en basses heavys. Get Stronger déchire tout, tuerie fusion où Sir Jean et les riffs de guitares rivalisent de rage, Green card se fait interlude sci-fi et ironique, enchainé à un Nightmare pas cool du tout : basses dub, trompette jazz, et puissance mélodiques s’affrontent dans un combat sans vainqueur…Back against the wall en rajoute une couche, totalement inclassable, où le maelstrom musical du groupe fait des merveilles : tout le monde est à l’œuvre, au service d’un titre fort et désespéré, un autre des sommets de l’album. Catch up vient terminer l’album en beauté, rappelant le gout du groupe pour l’électro originel. Ah oui, juste un petit conseil, écoutez bien les phrases qui viennent conclure le disque…
Voila donc un sacré disque, résumant bien l’histoire et l’aventure collective du gang des Lyonnais : Chris le méchant est toujours à la production et aux mystères du son du groupe, Dj Pee aux platines, N’zeng à la trompette, Psychostick à la batterie, Spagg à la basse et aux guitares, chacun rajoutant son grain de sel et la maîtrise des machines, l’anglo-indien Jc001 à la tchatche et aux lyrics, Sir Jean le franco-sénégalais à l’autre tchatche et aux lyrics aussi, deux trois amis proches et canal historique aux postes clés qui font la vie quotidienne et le business du groupe. Rajoutons le nouveau venu Der Kommissar à l’artworking et à la conception de la pochette, et vous aurez le casting gagnant de ce nouvel album juste un peu plus fort, un peu plus beau, un peu plus puissant, un peu plus surprenant, un peu plus tout en quelque sorte, un vrai album de musiciens plus vivants que jamais, animés d’une flamme essentielle : celle de la passion et de la colère…