électro
Tomorrow’s World
Tomorrow's World dévoile son album
Exauçant leur souhait de sortir de leur ville respective (Paris et Londres) et de leur espace-temps, Jean-Benoît Dunckel et Lou Hayter se fondent dans Tomorrow’s World, projet darkwave en recherche d’envoûtement.
L’album éponyme de Tomorrow’s World a été entièrement écrit et enregistré à Paris, entre le home-studio de Jean-Benoît et celui de AIR. Leur complicité est telle que l’inspiration est venue tout naturellement. Lorsqu’ils composent, Lou sélectionne les harmonies mais c’est à deux qu’ils traduisent les émotions dans les accords. Pour les paroles ils se concertent, même si Lou écrit souvent les titres en anglais. Sur Pleurer et Chanter, on retrouve en revanche la plume française de Jean-Benoît évoquant toute la complexité de la psychologie féminine.
Dans Tomorrow’s World, les titres les plus extrêmes sont nuancés par la douceur d’une Pop 60’s, une influence rétro à la naïveté évanouie. Par exemple sur le single So Long My Love, ils se répondent dans un texte désenchanté sur une rythmique hypnotique. Et pendant que Lou envoie son amant sur les roses « les claviers s’embrasent de désir » selon les paroles de Jean-Benoit.
En découvrant l’album, on remarque très vite la présence d’un univers de science-fiction qui va puiser son influence dans les romans de JG Ballard, dans Blade Runner de K.Dick, et l’imaginaire onirique de David Lynch, de Man Ray ou encore de Fritz Lang pour Metropolis. C’est presque un album « post-déprime, car l’homme progresse et évolue, mais il faut pour cela quelques ratés pour aller plus loin, sans avoir peur de prendre des risques, ni d’aller dans l’extrême » ajoute Jean-Benoît.
On pourra donc danser un tango fatal à l’écoute de la course effrénée de Drive ou de So Long My Love, et chasser sa mélancolie avec l’aide de ces deux âmes perdues. Le titre Think Of Me est lui un mantra, puisqu’à l’époque de l’enregistrement de l’album, Jean-Benoit Dunckel fait beaucoup de yoga et admet qu’il est « pareil à une musique modale, comme une musique indienne qu’il faut se répéter à l’infini, pour se soulager« . Même si on y entend une incantation fantomatique d’un mort à un vivant, « ce n’est pas un titre triste, il est plutôt réconfortant » ajoute Lou Hayter. Sur Follow Me, la cure passe par une ballade avec des onomatopées, et une structure contemplative. Inside parle quant à lui de voir « au delà de l’esthétique des gens pour aller dans leur âme à une heure où le look a pris trop d’importance » précise Lou Hayter.
L’artiste James D. Kelly s’est inspiré de cette esthétique pour réaliser le premier clip du single So Long My Love. Devant un rideau rouge se tient Lou, créature enchanteresse en robe lamée or et au magnétisme comparable au robot humanoïde de Metropolis.
Des jeux d’ombres et de lumières noires rappelant les phares de la voiture vintage du début du clip révèlent ce « futur antérieur qui n’existe d’ailleurs qu’en français« , comme le souligne Jean-Benoît, et qui devient sur scène leur futur intérieur. A la fin de Metropolis en live Jean-Benoît entonne avec Lou la chanson There is a way avec un effet « anti-douleur » à prescrire au plus grand nombre.
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