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Paris Hilton dans le viseur de la ligue de défense des animaux
Paris Hilton dans le collimateur de la PETA
Paris Hilton taxée de « dealeuse de chiots » pour éleveurs, après avoir posé avec un chiot à 8.000 dollars, alors que les chiens meurent dans les refuges.
La voilà repartie ! Un panneau publicitaire de PETA États-Unis accuse « la malheureuse héritière égoïste» de contribuer encore une fois à la crise de surpopulation des animaux abandonnés
Paris Hilton a dépensé des milliers de dollars pour acheter des chiens « de mode ». Celle-ci s’attire maintenant la critique de PETA États-Unis après sa dernière séance photo avec un chiot qui aurait coûté 8.000 dollars. Après avoir contacté Paris Hilton en privé par deux fois pour l’informer des dangers qu’il y a à soutenir l’industrie cruelle qu’est l’élevage, l’association s’apprête maintenant à afficher un immense panneau publicitaire dans Los Angeles, la ville natale de Hilton, montrant l’héritière de la chaîne d’hôtels et un Chihuahua à côté des mots « When Paris the Puppy Pimp buys, a shelter dog dies. Adopt, say no to breeders » (« Lorsque Paris, la « maquerelle de chiots » achète, un chien de refuge meurt. Adoptez, dites non aux éleveurs »).
« Des millions de chiens meurent dans les refuges, mais Paris Hilton ne semble pas s’en soucier » dit la fondatrice de PETA, Ingrid Newkirk. « Le message de PETA est que cette trafiquante de chiots d’élevage doit être stoppée net car les éleveurs tuent les chances d’adoption des chiens de refuge. »
Plus de 6 millions de chiens et chats abandonnés entrent dans les refuges aux États-Unis chaque année, et environ la moitié d’entre eux sont euthanasiés car il n’y a tout simplement pas assez de foyers pour les accueillir. En France, 100 000 animaux de compagnie sont abandonnés chaque année, un chiffre en hausse de 24 pour cent en 2016. Acheter un chien en élevage ou en animalerie contribue à cette crise de surpopulation animale et soutient la cruelle industrie des usines à chiots, dans lesquelles les mères sont utilisées comme des instruments de reproduction – enfermées dans des cages insalubres, sans soins vétérinaires, et inséminées à répétition, parfois même incestueusement.
Alors qu’Hilton continue à faire de la publicité pour les marchandises vivantes des éleveurs, un grand nombre de personnalités bienveillantes, comme Tom Hardy, Joanna Krupa, Kellan Lutz, Jhené Aiko, Audrina Patridge et bien d’autres, se sont associées à PETA États-Unis (dont la devise dit, entre autres, que « les animaux ne nous appartiennent pas et que nous n’avons pas à leur faire subir la moindre forme de maltraitance ») afin de promouvoir l’adoption.