électro
Sébastien Schuller Evenfall
Sébastien Schuller Evenfall

Depuis son premier EP en 2002 intitulé « Weeping Willow », Sébastien Schuller ne s’est jamais limité à aucune frontière, musicale ou même géographique. Naviguant entre acoustique et électronique, « Happiness » s’est imposé comme l’un des albums les plus originaux de l’année 2005, salué par un large succès critique.
Après ses premiers succès, Sébastien Schuller a poursuivi son périple personnel et artistique, partageant sa vie entre Paris et Philadelphie, multipliant les découvertes et les rencontres, d’abord au contact du public lors de ses tournées, mais aussi en côtoyant de nouvelle formes d’art comme le cinéma, pour lequel ses compositions semblent idéalement taillées. D’ailleurs, Franck Guérin lui a même confié le soin de composer la B.O. de son film « Un Jour d’Eté » et plusieurs titres de « Happiness » ont également inspiré des réalisateurs comme John August pour « The Nines », Ernesto Contreras avec « Parpados Azules » ou bien encore Dan Reed pour le film « Straightheads ».
Les allées et venues transatlantiques de Sébastien Schuller ne sont pas restées sans effet sur le plan musical. « Evenfall » apparaît aujourd’hui largement imprégné de cette forme de communion à distance avec ses lointains cousins d’Amérique, cette génération de musiciens pour laquelle les limites des styles et des genres importent moins que la recherche d’expériences inédites. En bref, cet art libre qui pratique sans a priori les styles et réhabilite une démarche créative émancipée tel que Sufjan Stevens, Beirut et Animal Collective. Tout comme eux, Sébastien Schuller a largué les amarres qui le rattachaient encore au mouillage électro de ses débuts.
Dominé par les tonalités organiques et par une empreinte vocale plus assumée, enrichi par des apports extérieurs (dont celui de Bell Orchestre, side-project de Richard Parry et Sarah Neufeld d’Arcade Fire, pour les sublimes arrangements de cordes d’Open Organ, réalisés à l’occasion d’un Cadavre Exquis sur le label Cabaret Walter) et de nouveaux instruments, ce deuxième album propose une palette d’émotions et de sonorités bien plus large que son prédécesseur. Même si l’on retrouve ce sens de la pureté mélodique, accompagnée de cette pointe de mélancolie, et la maîtrise des climats musicaux qui caractérisaient si bien « Happiness », on ne peut qu’être dépaysé et chamboulé par la diversité des sonorités tout au long du parcours. De la promenade matinale de Morning Mist, en passant par la flânerie de The Border, et jusqu’à la ballade de Midnight, qui marque le retour à des atmosphères plus familières.
Avant même de nous proposer de le rejoindre sur sa tournée, Sébastien Schuller vient déjà de nous adresser l’une des plus magnifiques invitations au voyage.

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