Scène française
Louis Bertignac «Certains artistes en herbe chantaient mieux que moi»
Louis Bertignac parle de son aventure dans The Voice Kids
Autoproclamé « Grand Enfant », Louis Bertignac fait son grand retour dans son fauteuil de coach lors de cette aventure spéciale. Très apprécié par la jeune génération et particulièrement par les instrumentistes, le coach a souhaité conjuguer humour et échanges artistiques pour préparer aux mieux ses talents aux battles. Explications !
The Voice Kids marque votre retour en tant que coach. Votre fauteuil vous a-t-il manqué ?
Je ne m’attendais pas à le retrouver si tôt, mais je suis très heureux d’avoir pu prendre part à cette nouvelle aventure. Mon emploi du temps me le permettait et j’avais très envie de travailler avec des enfants. Enfin, j’ai vraiment eu plaisir à retrouver mes potes Jenifer et Garou. The Voice, c’est une grande famille ! Toutes les conditions étaient réunies pour retrouver mon fauteuil et j’ai tout de suite accepté de reprendre du service ! En plus, mes deux filles étaient ravies !
Selon vous, la sagesse de l’expérience a-t-elle un impact sur les enfants ?
Quelle sagesse ? Je n’ai jamais été sage et ce n’est pas à 60 ans que je vais commencer ! Je crois plutôt qu’ils ont apprécié mon humour et qu’ils se sont concentrés sur ma qualité d’instrumentiste. En effet, la plupart des jeunes qui jouaient du piano et de la guitare ont souhaité rejoindre mon équipe. Certains m’ont avoué m’avoir choisi dans l’espoir d’interpréter Angie à mes côtés. Cela m’a forcément touché. En tant qu’artiste, je n’ai pas l’impression d’exercer un métier. Je vis de ma passion et suis resté un grand enfant. Même à mon âge, j’ai l’âme d’un gosse, voilà pourquoi je me sens si proche d’eux.
Comment avez-vous travaillé avec eux ?
Très facilement. Les enfants sont très intelligents, il est inutile de répéter deux fois la même chose. Il y avait un échange artistique très intéressant et tous étaient heureux de participer à cette édition. Les années précédentes, j’auditionnais des adultes. Pour eux, The Voice était une étape essentielle à leur carrière. L’atmosphère était forcément différente. Dans ce format, les auditions à l’aveugle et la préparation aux battles se sont déroulées dans un esprit de franche camaraderie et nous nous sommes encore plus amusés ! Les participants étaient venus pour vivre leur rêve et une expérience unique. Dans mon groupe, composé de neuf talents, la concurrence n’était pas de mise. L’esprit d’équipe a toujours prévalu et ceux qui ne poursuivaient pas l’aventure n’avaient qu’une envie : voir leur groupe gagner. Je n’ai jamais senti la moindre rancœur. Ils m’ont tous considéré comme un grand copain et je n’ai pas eu à être plus diplomate avec eux. J’ai pu me laisser aller car contrairement aux idées reçues, les enfants acceptent souvent mieux les critiques que les adultes. Ils se font «engueuler» à la maison, ils sont donc habitués ! Plus sérieusement, j’ai essayé de leur donner des conseils pour mieux travailler, même si parfois certains artistes en herbe chantaient mieux que moi !