Scène française
Pascal Obispo enchante la Halle Tony Garnier
Pascal Obispo séduit son public à la Halle Tony Garnier
La tournée « Billet de femme » s’achève bientôt, et nous avons retrouvé un Pascal Obispo en pleine forme, enchanteur et déconneur, pour un concert magique à la Halle Tony Garnier de Lyon.
Entouré d’un orchestre symphonique et ses musiciens habituels dont ses 2 fidèles guitaristes Pierre Jaconelli et Sam Stoner, à la basse David Lefebvre, à la batterie l’immense Christophe Deschamps (ancien batteur de Jean-Jacques Goldman), Olivier Reine aux claviers. Monsieur Obispo sait s’entourer et il nous en a bien fait profiter.
Cette tournée baptisée « Billet de femme » est dédiée aux femmes et elles lui rendent bien, un public adulte, mature et serein comme l’est devenu le chanteur, les yeux brillent, les bras en l’air, les âmes se mélangent, les corps se balancent comme à leur 1ère jeunesse. Une fosse en places assises ne le restera pas longtemps, tout le monde se lève au troisième titre Personne, et la Halle va s’enflammer de plus en plus haut et de plus en plus fort. Le showman sait garder son public en haleine, doté d’une aura et d’un charisme hors du commun ! Il plaisante volontiers, parle beaucoup et l’échange fait du bien.
Les cordes raisonnent dans la salle, les titres s’enchainent merveilleusement bien, le piano de Pascal ne s’use pas avec le temps, il est intact. Il exalte le public sur les titres Mourir demain et Sa raison d’être sur des versions très rock. Il alternera sans cesse les titres de tous ses albums, il n’interprétera pourtant pas Tombée pour elle et Plus que tout au monde, 2 tubes qui avaient propulsé sa carrière. Il faut dire que son répertoire commence à devenir dense. Il n’oubliera pas Lucie qu’il qualifie être une chanson importante pour lui. Il prend le risque de traverser la fosse et les gradins pour rencontrer son public sur L’important c’est d’aimer. Enfin, puisque l’orchestre symphonique est en place, il permet à Sam Stoner d’interpréter le fameux Bitter Sweet Symphony de The Verve accompagné par Obispo au piano.
Une soirée riche musicalement, émotionnellement comme à son habitude, et non Obispo n’est pas mort, et personne ne le remplacera.