Scène française
Maxime Le Forestier sort un nouvel album
Casino de Printemps
Porté par le succès de « Restons Amants » vendu à plus de 150 000 exemplaires, un quatorzième album studio qu’il avait choisi de consacrer à d’autres que lui comme Georges Brassens, sans oublier son rendez-vous annuel avec Les Enfoirés, Maxime Le Forestier s’est retrouvé tout naturellement sur les routes de France, pour plus d’une centaine de concerts acoustiques à guichets fermés.
Certains journalistes ont employé les mots « retrospective », « nostalgie » et « bilan » pour parler de la série de concerts dont son extraits le live de l’album « Casino De Printemps ». Ceux qui suivent l’artiste depuis ses premières chansons, savent que le flash-back n’est pas la spécialité de Maxime Le Forestier. Le chanteur a su évoluer et calmer ses ardeurs en restant vigilant, il pour beaucoup devenu au fil des années une sorte de sage.
La trentaine de chansons qui composent « Casino de Printemps » en évoquent des milliers, parce qu’elles sont inoubliables et adossées à la mémoire collective, comme San Francisco par exemple. Extraits d’un dernier album résolument tourné vers l’avenir, car mis en boîte avec une bande de jeunes, et d’un répertoire teinté de world music et de folk et de cette écriture dont on ne raffole que quand elle est bien tournée, ces refrains-là bercent des instants d’existences, dont la sienne, depuis presque quarante ans.
En ces temps de nivellement par l’abyssal, Maxime Le Forestier chante sur du velours comme au Casino de Paris, l’oeil éternellement espiègle, le regard circonflexe et le sourire en embuscade, c’est un vrai concert d’une vie consacrée aux mots mis en musique, qui n’ont d’autre ambition que de tirer l’auditeur vers le haut, que le chanteur convie. Ce double-live, enregistré avec trois compagnons de fortune, effleure la peau et hérisse les poils
Comme il l’écrivait en conclusion des notes de pochette de son premier album, on a juste envie de le remercier « pour sa présence continuelle mais librement consentie ».