Scène française
Emmanuelle Seigner : « Distant Lover »
Emmanuelle Seigner sortira Distant Lover en 2014
Après quand même deux disques incandescents au compteur, l’un avec le binôme hexagonal Ultra Orange en 2007, l’autre avec Keren Ann en 2010, Emmanuelle Seignier fera son retour en mars 2014 avec « Distant Lover ».
« Distant Lover » est une sorte de premier album qui signe une nouvelle pierre pour Emmanuelle Seignier puisqu’on assiste ici à une sorte de renaissance au rock, qui raconte, retranscrit, dévoile ce qu’elle est.
« Distant Lover » est un disque qui parle beaucoup d’amour. Il y a aussi une certaine mélancolie. Une certaine douceur. Mais c’est aussi un disque plein d’énergie, joyeux, direct, avec quelque chose de violent, au sens rock&roll du terme, puisque c’est un album chanté en anglais.
« Distant Lover » doit beaucoup aux pulsions. Trois années auront été nécessaires. Plusieurs sessions d’enregistrement à New York. Avec Adam Schlesinger (co-fondateur des Fountains Of Wayne et producteur, entre autres, de Robert Plant, America, The Sounds, They Might Be Giants) derrière les manettes. James Iha, partenaire de Schlesinger et guitariste originel de Smashing Pumpkins a même assuré certaines guitares. Trois voyages à New York plus tard et le disque est là, il existe. On y trouve également une reprise du Velvet Underground, Venus In Furs, une autre de Divine, le travelo fantastique des films de John Waters. Surtout, une cohérence à la fois subtile et animale, où rock’n’roll, shoegaze, électronique, serpents psychédéliques et mélodies racées pactisent pour le meilleur.