pop-rock
AC/DC : Black Ice
AC/DC : Black Ice
Lorsqu’en 1979, AC/DC sort le titre Higway To Hell, le groupe affiche clairement ses ambitions, «Pas de panneau stop, pas de limitation de vitesse, personne ne me fera ralentir… Je suis sur l’autoroute de l’enfer». Trente ans plus tard, AC/DC est toujours là, increvable, imperturbable, trônant sur l’empire hard-rock tel un dictateur régnant en maître sur le milieu.
Avec « Black Ice », AC/DC continue comme si de rien n’était, malgré les changements de mode à rester l’un des meilleurs groupes de hard rock du moment cultivant son goût prononcé pour une musique brutale et bruyante avec ces hymnes sous tension.
Avec leur dernier opus, AC/DC devrait accumuler les pôles positions dans les charts et risque sans mal de devenir l’attraction favorite des stades l’été prochain. Sans aucun doute, le groupe a le désir de dynamiter le rock pour le rendre à nouveau dangereux.
Côté musique, rien à dire… Un style, une empreinte qui puise dans le blues avec des titres comme Decibel et Black Ice. Pour le reste, Angus Young, toujours aussi génial nous balance des rythmiques très appuyées, avec des sessions tour à tour orageuses, débridées ou orgiaques qui donnent des riffs aussi concis que tranchants comme sur Anything Goes, à coup sûr, le tube de l’album. Young et sa guitare crache des torrents de notes électriques avec une virtuosité magistrale comme touchée par la grâce divine.
Sur « Black Ice », le son des guitares est de plus en plus brut et abrasif, les riffs gagnent en épaisseur et en agressivité (Rock N Roll Train), toujours avec cette fameuse section rythmique basse / batterie qui se fait toujours aussi bien entendre (Big Jack, War machine). Une cohésion sonore exceptionnelle, sans oublier la voix suraiguë du chanteur Brian Johnson qui nous livre toujours un étourdissant registre vocal.
Label : Columbia