pop-rock
Panic at the disco A fever you can’t sweet out
A fever you can't sweet out
Si certains groupes rêvent tout au long de leur carrière de produire un album aussi complexe, cohérent et créatif que « A fever you can’t sweat out », le groupe peut d’ores et déjà se targuer d’y être parvenu du premier coup.
« Nous ne voulions pas enregistrer un disque avec onze fois la même chanson » explique Ryan. Afin d’éviter de tomber dans ce piège, le groupe a l’idée de diviser l’album en deux parties : une première futuriste, agrémentée de boîtes à rythmes et de synthétiseurs, et une deuxième nostalgique, avec un piano et un accordéon plus rétro. La recette fonctionne à merveille ! D’autant plus que nos quatre lascars ont juxtaposé deux influences extrêmement opposées : une très électronique et une autre plus vieillotte. Le groupe s’est inspiré de ses principales influences, même si elles ne sont pas forcément les plus évidentes. On retrouve sur ce premier opus les structures mélodiques de Third Eye Blind sur le titre But it’s better when we do, les instrumentations théâtrales de Queen dans Build god, then we’ll talk, et les histoires vivantes de Counting Crows avec There’s a good reason these tables are numered honey, you just haven’t thought of it yet.
C’est peut-être cette ouverture d’esprit qui permet au groupe de faire un tabac sur PureVolume, continuellement en tête du Top 10 des groupes signés, alors que sur MySpace il a été durant plusieurs semaines numéro un du classement indie. Un album séduisant qui étonnera par son originalité et qui pourrait pousser le groupe à s’offrir le luxe d’un deuxième disque encore meilleur.