pop-rock
Absynthe Minded
Le nouvel album de Absynthe Minded
Après un nombre impressionnant de concerts ; plus de 300 en trois ans, dont une tournée, en première partie de dEUS et un troisième opus, « There Is Nothing », publié en 2007, les cinq musiciens ont pris le temps de peaufiner les douze chansons qui composeront « Absynthe Minded ».
Fidèle à son processus de création, Bert a d’abord écrit les textes en anglais avant de composer les musiques dans le registre qui leur correspond le mieux. « Quand tu es sur la route, tu joues beaucoup, tu écris de nouvelles chansons, tu travailles ensemble et cela donne des choses très intéressantes, souligne-t-il. C’est vraiment la dynamique du groupe qui fait que je me sens un songwriter. » Son inspiration? « La vie, les gens autour de moi, ma famille. De grandes choses comme l’amour. Pour moi, les textes sont du domaine du subconscient.«
Enregistré à Paris, au studio Ferber, avec la complicité de Jean Lamoot (Noir Désir, Alain Bashung, Girls In Hawaïï), Absynthe Minded, transcendé par la remarquable osmose du groupe, joue à merveille des contrastes et des silences: chaque note apporte une touche de couleur, vient rehausser la mélodie, la portant à sa quintessence. D’où l’impression assez vertigineuse qui émane de ce disque, de son ouverture en mode swing – façon retour aux sources – (If You Don’t Go, I Don’t Go) à sa coda intimiste (Oh! The Longing, une simple balade au piano). Ailleurs, Multiple Choice mêle shuffle souterrain, rugissements d’orgue Hammond et couplets talking blues, avant de s’envoler, au détour d’un refrain presque pop, vers des dissonances de guitare jazz/rock. L’entraînant Mercury et sa rythmique en cavale, introduite par quelques traits d’archet au violoncelle, succède à trois perles soft aux parfums délicieusement boisés: le single « Envoi » (et son riff à la All Along The Watchtower), Heaven Knows à la rythmique alanguie, évoquant le Dire Strait des débuts, et au gimmick entêtant (You are, you are, you are my baby girl) sans oublier Dead On My Feet, petite merveille indie pop que Bert chante avec son élégance habituelle. Sorti fin 2009 en Belgique, l’album a déjà valu au quintet 4 Music Industry Awards (les Victoire de la Musique belges) en janvier dont celui du meilleur album, du meilleur single (Envoi) et du meilleur groupe de rock indie.
Rien d’étonnant. Au delà de sa dimension européenne, Absynthe Minded est de ces albums rares qui procurent un plaisir aussi immédiat que durable. Celui d’écouter une musique fluide, organique, qui semble couler naturellement – pour tout dire, presque distraitement – de musiciens magnifiques qui ne trichent jamais. Ou alors, seulement sur un point: dans la vraie vie, Mister Ostyn est résolument nul au Rubik’s Cube. « C’est juste une pose de rock star, avoue-t-il en riant. Enfin… très, très subtile.«
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