pop-rock
The Craftmen Club Thirty six minutes
The Craftmen Club Thirty six minutes
En onze titres d’une efficacité redoutable, Thirty Six Minutes prouve que la France peut engendrer bien autre chose que de la pop-électronique ou des chanteurs sans voix.
L’album débute par un « To The Surface » hypnotique et sombre. Les morceaux s’enchaînent ensuite sur un rythme effréné, de folk rock déjanté sur fond de banjo (Desert Land, Goodbye Mother, Hold Out Yours Hands) en rock furieux dont le groupe a le secret (I Can’t Get Around, Back In Town, When I Try, Sexodrome) ainsi que deux tentatives réussies en français (Gary Blood, Les Chiens) qui montrent que les Craftmen peuvent surprendre là où on ne les attendait pas. Et pour conclure, ce lent final (Death Song) en forme de bande-son idéale à la Sergio Léone où l’on imagine le héros (ou plutôt l’anti héros) agonisant sous le soleil de plomb du Nouveau Mexique, le flingue à la main ! Tragique.
La sortie de Thirty six minutes en France, Suisse et Belgique devrait logiquement imposer The Craftmen Club comme l’un des nouveaux groupes phares du rock dans l’Hexagone.