pop-rock
Le groupe Glasvegas sort son 1er album
Glasvegas
Début 2008, Glasvegas est parti aux Etats-Unis pour enregistrer son premier album aux Brooklyn Recording Studios. L’album comporte notamment de nouveaux enregistrements de ses tout premiers titres, Daddy’s Gone et It’s My Own Cheating Heart That Makes Me Cry, en plus de nouveaux morceaux comme Geraldine, le premier single issu de l’album.
Sorti le 16 juin au Royaume-Uni, le titre Geraldine extrait de l’album « Glasvegas » s’est placé en seizième position des charts britanniques et en tête du classement des singles établi par le magazine NME. Glasvegas s’ouvre sur le long larsen rythmique et orchestral de Flowers & Football Tops, une chanson écrite par James après le meurtre raciste du jeune Kriss Donald, âgé de 15 ans, en mars 2004.
La chanson parle de l’horreur de voir un gamin quitter la maison un soir et ne plus jamais revenir. J’ai vu une photo de sa mère dans le journal, et j’ai tenté de m’imaginer comment une mère pouvait supporter cela. Personne ne voudrait infliger une épreuve si douloureuse à sa mère. ». « Avec Geraldine, j’ai voulu écrire un poème sur une personne éprouvant de la compassion pour les autres, alors que Go Square Go! aborde la pression que les parents exercent sur leurs enfants… comme les parents qui incitent leurs enfants à se battre et à ne pas rentrer à la maison. »
Polmont On My Mind raconte l’histoire d’un adolescent emprisonné à Polmont, le plus grand centre de détention pour délinquants juvéniles d’Ecosse, et décrit à quel point le destin peut être cruel et changer votre vie à jamais. James explique que Daddy’s Gone parle de lui : « J’y raconte que désormais, je veux mettre de l’ordre dans ma vie. Je ne veux pas en arriver à avoir des regrets, car les regrets sont destructeurs pour chacun d’entre nous. »
Sur Stabbed, l’un des morceaux les plus saisissants de Glasvegas, James lit un poème original sur les peurs courantes, sur fond d’interprétation subtile et intense de la Sonate au clair de lune de Beethoven par le compositeur américain Paul Cantelon. « Pour moi, c’était du pur heavy métal, note James. On colle le label « heavy métal » à des morceaux qui ne sont en fait que des imitations frelatées. Pour moi, le heavy métal, cela peut aussi bien être du Johnny Cash sur une guitare acoustique. »