pop-rock
Programme Paléo Festival 2014
Elton John, The Prodigy, Thirty Seconds To Mars au programme du Paléo
La 39ème édition du Paléo Festival sera placée sous le signe des vibrations rock, pop, electro, chanson, hip-hop, world et reggae, propagées par de grands noms et des découvertes d’ici et d’ailleurs.
Pour cette édition 2014, le Paléo s’offre en tête d’affiche des artistes comme Elton John, Stromae, James Blunt, Vanessa Paradis, Placebo, The Prodigy et Bernard Lavilliers ouvriront la voie à une lignée d’artistes tous plus fascinants les uns que les autres. Sur le versant rock, The Black Keys déversera son blues électrique tel un ardent torrent de lave, incendiant tout sur son passage. D’embrasement, il sera également question avec le rock épique et émotionnel de Thirty Seconds To Mars. Puis, l’atmosphère se fera apocalyptique avec la pop symphonique baroque, flamboyante et martiale de Woodkid. En pleine ascension, rien ne semblera pouvoir arrêter The National, dont le pop rock embrumé tutoie déjà les nuages, à l’instar de la réinvention folk, audacieuse et intemporelle, du jeune Jake Bugg.
A la conquête des sommets, nous tenterons d’apprivoiser toute une faune d’artistes sauvages : les singes drumoristes à l’humour rythmique de Fills Monkey, le primate virtuel Goz, mascotte du groupe survolté Shaka Ponk, les félins hauts perchés à la musicalité de velours Cats on Trees, le fauve amoureux Julien Doré, les poissons chats non pas d’avril mais du Jura comme Catfish, qui semblent avoir définitivement choisi les eaux du Mississippi, les mythiques Ogres de Barback accompagnés de la fanfare Eyo’nlé, et bien sûr ce drôle d’oiseau qu’on ne présente plus, Mr Oizo.
La flore ne sera pas en reste, puisque le Paléo Festival accueillera au passage quelques jeunes pousses indigènes prometteuses : The Pussywarmers & Réka et Pablo Nouvelle, ainsi que de belles plantes venimeuses : Lisa LeBlanc, sa folk trash l’air de ne pas y toucher et Klô Pelgag, son allure excentrique et ses comptines surréalistes.
Le top de la scène français à Paléo
Toujours à l’assaut des cimes, le festival prendra une pause bien méritée dans la maison bleue de Maxime Le Forestier, autour d’une petite Verveine, certifiée locale, qui nous insufflera une irrésistible envie de danser aux sons bruts des guitares de notre Kassette favorite. C’est en chanson que nous poursuivrons notre périple, embarquant pour des odyssées futuristes aux côtés de Florent Marchet et Gaëtan Roussel. Le long de la route, nous rencontrerons Zaz et les joyeux troubadours de La Rue Ketanou. Puis, gagnés par l’appel du large, nous sauterons dans un train en compagnie de Grand Corps Malade, direction la plage. Là, étendus sur le sable chaud, caressés par l’air frais de l’Océan, nous succomberons à la surf folk de Jack Johnson et à la pop tropicale de Silver Firs, nous rêverons près du feu sur les mélodies electro-pop aériennes des Girls in Hawaii, avant de partir en mer avec un vieux briscard du blues, Seasick Steve.
A l’approche des îles résonnera bien entendu le reggae, dignement représenté cette année par Ky-Mani Marley, fils de la légende, dont l’héritage s’enrichit de hip-hop et de R’n’B. Mais nul besoin d’être Jamaïcain, Fat Freddy’s Drop défendra un reggae néo-zélandais à se damner. Tandis qu’entre Kingston et Belleville, le chanteur rasta Winston McAnuff, associé à l’accordéoniste français Fixi, proposera un reggae-musette original à souhait.
Emportés par la vague post-tropicale, initiée à coup de synthés et d’ambiances vaporeuses par le singer-songwriter James Vincent McMorrow, nous quitterons la douceur insulaire pour une plongée en milieu urbain, où se côtoient, d’un bout à l’autre de la nuit, le hip-hop et les musiques électroniques. Nous écumerons les soirées londoniennes aux rythmes hip-hop, sous influences dance-hall, de la sulfureuse M.I.A. puis nous danserons jusqu’au bout de la nuit au son de la techno obscure et magnétique du Lyonnais Gesaffelstein. C’est bien dans l’hexagone que se poursuivra notre immersion dans le rap, avec pour guide spirituel l’autoproclamé « Dernier MC » Kery James, qui nous emmènera à la rencontre de la relève, constituée du duo corrosif et désabusé, Casseurs Flowters, formé par Orelsan et Gringe, ainsi que du hip-hop post bling-bling d’Odezenne et son crew. Puis, nous ferons un petit détour inattendu par l’Ecosse qui recèle encore de nombreux mystères, dont le mieux gardé semble bien être le hip-hop aux profondeurs abyssales de Young Fathers. Mais notre périple rap ne serait pas complet sans un saut aux Etats-Unis où The Coup scande, depuis vingt ans, ses lyrics contestataires et engagés à la face du monde.