pop-rock
Diving With Andy Sugar Sugar
Diving with Andy Sugar Sugar
Entre pop baroque et folk charnel, « Sugar Sugar », le deuxième album de Diving With Andy, vient directement se placer dans la descendance des grands artistes anglo-saxons. Le tour de force du trio français était de façonner en anglais une musique aussi sophistiquée qu’audacieuse.
Si il fallait résumer l’envoûtant Sugar Sugar, deuxième album de Diving With Andy, ce serait par ces mots de la chanteuse sur Merry Dance, troisième titre du disque : « Should I ever lead you/my steps would never deceive you« . « Si je devais mener, jamais je ne vous décevrais ». L’invitation du groupe tient largement ses promesses. Diving With Andy accède ici à de nouvelles sphères : le trio français vient directement se placer dans la descendance de grands artistes anglo-saxons comme Harry Nilsson ou Margo Guryan, à la croisée des chemins entre pop baroque et folk charnel. Aucune racine française ? On pense bien sûr à Serge Gainsbourg, sauf que Diving With Andy ne vit pas dans la nostalgie des sixties ou seventies, leur musique ambitieuse s’inscrit parfaitement dans notre époque. Leur projet ? Façonner une pop audacieuse, toujours à mi-chemin entre Paris et Londres. Le trio, aujourd’hui parisien, est composé de Juliette Paquereau, Rémy Galichet et Julien Perraudeau
Sugar Sugar est façonné comme un recueil de nouvelles, profondes et légères, enjouées et mélancoliques, comme un film intimiste anglais aux arrangements classieux, l’écriture de Juliette ayant tout le charme de sa voix. « Quand Rémy nous envoie ses maquettes, chacun se raconte ce qu’il voit. » Ces histoires ont donné dix splendides morceaux de pop soyeusement orchestrée, de folk délicieusement voluptueux. Juliette raconte souvent l’histoire de filles sur le départ (« Nether Town »), ou dans le flou (« Sugar Sugar »). Des filles qui, sur un malentendu, prennent le train en sens inverse (« You don’t have to cry »). Des chansons d’adieu : « Farewell ». Rémy et Julien poursuivent leur exploration musicale, inspirés par le soft-rock de Crosby, Stills, Nash & Young et des Carpenters, illuminés par le songwriting de Colin Blunstone et Caetano Veloso ; ils continuent de composer les chansons merveilleuses qui feront rester Juliette. « If you really care for me/I do believe you should think about/cutting down on pop music/cause it’s playing you tricks », leur répond l’auteur-chanteuse, en forme de clin d’œil, sur « You don’t have to cry ». « Vous devriez arrêter d’écouter de la Pop, car elle vous joue des tours ». Le plus beau tour que nous joue Sugar Sugar, c’est de nous donner cette certitude : avec un tel album, on n’arrêtera jamais d’écouter de la pop.
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