pop-rock
Bad Mama Dog Love gone bad
Bad Mama Dog Love gone bad
Le 29 juin prochain sortira le premier album de Bad Mama Dog intitulé « Love gone bad », un disque qui voyage entre la folk et le rock, entre la violence et la douceur.
Un garage de Los Angeles transformé en studio de fortune, deux frères hantés par des sons qui leur rôdent dans la tête, composant nuit après nuit des musiques aux résonances psyché, l’histoire de John Ulysses Mitchell commence comme celle de mille autres jeunes californiens. A l’âge où la réalité rattrape la fiction, cet « angelface » timide, et totalement habité, à la voix fragile et rugueuse, s’accroche à ses rêves et trace obstinément son propre chemin. Il s’inscrit alors au Musicians Institute, pour suivre les pas de Eddy Van Halen et de Jeff Buckley.
En 2000, avec son diplôme en poche, il quitte l’Amérique pour la France, pays d’origine de sa mère. Arrivé à Paris il monte plusieurs groupes au sein desquels il développe son sens de la composition, déployant son aura si singulière, dotée d’une grâce puissante et accidentée. En 2006 sa rencontre avec Alexis Brossard et Gaël Barbieri donne naissance au trio Bad Mama Dog. Tenaillés par le désir de jouer, ils écument les scènes et salles de concert où s’invente et s’étoffe leur son particulier, à la fois cru et profond. De ballades en morceaux survoltés, leur premier album, « Love Gone Bad », produit par Yarol Poupaud, navigue entre le rock et la folk, toujours travaillé par la fêlure originelle du blues et l’esprit brut d’outre-Atlantique. Une note pure le traverse, entre douceur et violence.