pop-rock
Nosfell revient avec un nouvel album
Nouvel album
Le troisième album éponyme de Nosfell clôt un triptyque et termine la description des personnages et des histoires annoncées sur scène par le chanteur guitariste. Il met en avant son incroyable talent à créer de véritables rencontres humaines et artistiques. Sa capacité à intégrer l’autre à son univers, mais aussi à lui donner une place à l’interieur.
On connaissait déjà les deux musiciens qui formaient avec le chanteur l’entité Nosfell. Ainsi Pierre Le Bourgeois, arrangeur et violoncelliste, a participé à un grand nombres de projets, du rock au free-jazz en passant par la chanson. Pour cet album, il compose, arrange et joue autant du violoncelle que de la basse avec laquelle il distille des lignes. Orkhan Murat, le batteur, véritable mémoire de la musique s’empare sur certains titres d’objets hétéroclites pour créer de nouvelles rythmiques.
Pour ce troisième album, Nosfell est allé retrouver à Los Angeles, Alain Johannes, bassiste et producteur du groupe Queens of the Stone Age. Le lien qui s’est tissé entre les deux hommes dépasse le projet musical. Accueillis au sein de la maison californienne d’Alain, nourris et choyés par la mère du producteur, les trois musiciens ont pu enregistrer ces morceaux avec la liberté qui leur convient et à leur rythme. Il a suffi d’un mois pour finaliser le projet composé de treize chansons, avec en prime quelques inédits sauvés par Alain lors des nombreuses jams improvisés du trio. Cette album délivrent un son rock abrasif où ne sont pas oubliés les territoires de recherche du groupe, du folk primitif de la vieille Europe à celui plus expérimental de la musique nouvelle.
C’est dans cette idée familiale qu’Alain présente Nosfell à son amie Brody Dalle, ex-chanteuse des Distillers et Josh Homme, son mari et frontman de Queens of the Stone Age. De ce croisement est né un trio sur le titre Bargain healers. C’est aussi la première fois que Brody et Josh, se retrouvent sur un même disque.
Dans le même temps, Nosfell fait un passage à Paris, et invite sur l’une des compositions les plus poétiques de l’album, Daniel Darc, qui habite et envoûte les paroles de Nosfell avec cette noirceur solaire qu’on lui connait. La romance des cruels sonne comme un testament d’amour, un pacte pour des amants inhumés.
Lors de ces sessions californiennes, sont nés de vraies rencontres, et cet album qui fait le pont entre l’univers en mouvement de Nosfell et le son intense et riche d’Alain Johannes.