pop-rock
Razorlight sort Slipway Fires
Slipway Fires
Le dernier album de Razorlight sorti en novembre dernier et intitulé « Slipway Fires » avait été oublié par Zikeo.com qui a décidé aujourd’hui de réctifier le tir avec un peu de retard.
Wire to Wire démarre le CD. Ce qui tombe bien parce que pour tout avouer c’est ce premier single, découvert récemment au Luxembourg puis en Allemagne (sont toujours en avance là bas), qui m’a attirée vers l’album. Piano et voix hallucinogène, juste ce qu’il faut de batterie pour donner de l’ampleur et prendre encore plus aux tripes, Wire to Wire est à la ballade ce que la perle noire est à l’huitre, un délice comme seuls les vrais rockeurs savent les faire ! A noter que la vidéo a été réalisée par Stephen Frears (est-ce la raison pour laquelle on ne la trouve nulle part sous sa forme originale mais uniquement mixée avec des images du film Largo Winch dont elle assure la BO ? Mystère…).
Suivent Hostage of Love (qui sera le deuxième single), You and the rest, Tabloid Lover et North London Trash. Et là surprise ! Guitare plutôt folk acoustique ou très électrisée (parfois même dans le même titre et ça passe très bien), pop très anglaise un peu rétro années 80 mixée à du rock américain, bref tout est là pour prendre du plaisir. Ces titres évoquent des Housemartins survitaminés au soleil de minuit et nourris au cheeseburger. Pour les Housemartins les plus de 35 ans comprendront… et Johnny Borrell va me tuer, lui qui se voit plutôt en Iggy Pop mais c’est un compliment, j’adore la pop anglaise et celle-ci est extrêmement bien faite ! Ca donne envie de taper du pied et de balancer la tête en rythme en chantant à tue tête ! Ce qui est aussitôt fait dans la voiture, mes voisins de bouchon me regardent bizarrement mais je m’en fiche, c’est trop bien !
Repos avec 60 Thompson et Stinger. Johnny Borrell adoucit sa voix (si je dis qu’à ce moment je pense à Cat Stevens je suis définitivement bannie ?…) et trouve des accents épiques qui lui vont bien.
Burberry Blues Eyes, Blood for Wild Blood et Monster Boots renouent avec le son anglais mais la voix est plus (trop ?) poussée. Certains parlent d’ego démesuré, Borrell lui-même évoque une certaine arrogance… c’est peut-être le seul bémol que je pourrais trouver, mettre ces trois là à la suite n’est pas une bonne idée car écoutée séparément Blood for Wild Blood est une excellente chanson mais elle est noyée entre les deux autres un peu too much…
Heureusement The House boucle la boucle : piano-voix pour une complainte-introspection-psychothérapie émouvante qui laisse en suspens : ce disque est trop court (38 minutes) mais l’intensité compense la quantité.
Enfin un petit mot des textes : thèmes universels (amours et relations) ou plus personnels (presse people, décès paternel) sont forcément torturés (eh oui c’est du rock quand même !) mais il faut souligner la qualité de l’écriture, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle ne fait pas dans la simplicité. Bref ce disque est excellent et pis c’est tout !
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