pop-rock
Le blues rock de George Thorogood a résonné au festival Guitare en Scène
À 72 ans, le musicien a fait vibrer la ville de Saint-Julien-en-Genevois avec un concert d’anthologie.
Après une fête nationale aux sons de Robert Cray, Jeff Beck et Johnny Depp, c’était au tour de George Thorogood d’enflammer la scène du festival Guitare en Scène en ce 15 juillet !
Peu connaissent cette véritable légende du blues rock, mais beaucoup connaissent sa musique ! Oui oui, souvenez-vous du film Terminator 2 dans lequel vous entendez le célèbre Bad to the Bone, imparable tubes aux sonorités furieuses et à la voix rugueuse. Si vous ne voyez toujours pas, prenez votre smartphone et écoutez-vous le titre à fond dans les oreilles, et vous vous direz : « Mais oui !!!! Evidemment que je connais !!!« .
C’est accompagné des membres de son groupe, The Destroyers, que le chanteur a fait son apparition devant un public en grande partie composé de bikers chauffés à blanc et venus des quatre coins de l’hexagone. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à 72 ans, George Thorogood n’a eu de cesse durant tout son concert de porter le fer d’une musique qui ne cherche pas l’extrême complexité, mais s’adresse directement aux tripes !
Écouter George Thorogood c’est faire un voyage dans l’Amérique profonde, et le voir en live c’est entrer dans un autre état d’esprit ! Avec son look intemporel, le septuagénaire a encore fière allure avec ses lunettes noires vissés sur le nez, son bandana sur le front, et sa guitare noire. Et il est clair qu’il était en grande forme malgré la canicule, parcourant la scène tel un gosse heureux de jouer devant une foule conquise.
Comme à son habitude, l’artiste nous a joué ses riffs qui déchirent le silence, et a fait vibrer ses sons bruts sur deux ou trois accords pour les étirer jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que l’ivresse des sens se produise chez les spectateurs. Et il est vrai qu’on se laisse très facilement emporter par les mélodies de l’ami George, qui n’hésite pas à reprendre les grands standards du blues américain, jusqu’au fameux Madison Blues ! Un seul souhait après avoir vu cette légende, le revoir au plus vite !