pop-rock
Le concert kitch et retro de Chris Isaak à Guitare en Scène
Avec son concert, le crooner américain a offert une claque vintage au public du festival.
Ce vendredi 19 juillet 2024, une légende vivante a pris tout le monde par surprise sur la scène de Saint-Julien-en-Genevois… et ce type c’était Chris Isaak ! Dans le cadre de la 17ᵉ édition du festival Guitare en Scène, l’artiste américain a livré un show désarmant de classe et d’énergie, transformant ce moment en une bulle hors du temps.
Retour vers les années 50
Dès son entrée sur scène, Isaak a imposé le ton. Costume rouge flamboyant, coupe impeccable, charisme à l’ancienne… On aurait dit qu’Elvis lui-même venait de réapparaître dans un saut temporel improbable. Et quand les premières notes de guitare ont résonné, le public a compris qu’il allait vivre un moment pas comme les autres.
Alternant entre rock’n’roll, rhythm’n’blues et surf rock, le chanteur interprète de Wicked Game a déroulé un set aux allures de machine à remonter le temps. Oh, Pretty Woman a fait danser les spectateurs au rythme des souvenirs du film culte de Julia Roberts et Richard Gere, Blue Hotel les a envoûtés, et chaque solo de guitare envoyait des vagues de nostalgie dans l’air chaud de l’été.
Le spectacle hypnotique d’un crooner masterclass
Le public s’est laissé emporter sans soucis par la magie Isaak. La présence scénique du crooner, son humour et son énergie contagieuse ont fait le reste. À chaque morceau, il tissait un lien avec les spectateurs, les transportant dans une époque où la musique sentait la gomina et les juke-boxes.
Ce moment suspendu a révélé tout le talent du festival Guitare en Scène : surprendre, enchanter et offrir des instants de pure intensité musicale. Alors, oui, Chris Isaak était la tête d’affiche tant attendue, mais il a fait bien plus qu’ouvrir le bal : il a signé une prestation mémorable, entre élégance vintage et énergie rock’n’roll.
Une prestation qui a laissé le public sous le charme, prouvant que la vraie magie d’un festival, c’est aussi la surprise. Et celle-là, on ne l’oubliera pas de sitôt !