pop-rock
Skip The Use de retour avec l’album « Past & Future »
Skip The Use est de retour avec « Past & Future », un nouvel album à paraître le 18 octobre prochain.
Trois années d’absence. Autant dire une éternité. Pour les fans et les autres. Le temps (et ce que l’on en fait), élément important de ce nouvel album de Skip The Use, file aujourd’hui à toute allure, réseaux sociaux et écrans noirs, la donne a changé. Pour le meilleur et parfois le pire. Pour le pire et parfois le meilleur.
Mat Bastard et Yan Stefani n’ont pas disparu depuis 2016, date de cette séparation qui n’en a jamais été vraiment une. Ils ont travaillé, dur, à distance. En solo pour Mat, côte ouest, États-Unis. En groupe avec The NoFace pour Yan. La vie est ainsi faite, elle dessine des bifurcations, offre des choix et alimente des désirs. Elle s’offre aux plus courageux.
« Past & Future », le nouvel et incandescent album de Skip The Use, existe. Ce n’est ni un remix, ni une reforma- tion, ni une dernière chance. Non. C’est une amitié consolidée, une envie brûlante d’en découdre avec les clichés et les certitudes, surtout, le besoin d’édifier une passerelle temporelle entre hier et demain, pour mieux fédérer les coeurs et rapprocher les générations, les âmes et les corps.
Ce disque est à la fois une main tendue, un poing serré, un sourire en coin, un club en fusion et une virée électrique qui ne fait pas de prisonnier. L’identité de Skip The Use, faite depuis toujours d’éclectisme, de passion, d’indépendance forcenée et de brassage sans frontière semble s’être renforcée ici, elle explose, elle vibre, elle ondule avec une rage et une énergie proprement démentes.
Rock, metal, punk, hip-hop, électro, on s’en fout, rapidement, on comprend que le groupe nordiste préfère, aux restrictions idiotes, la liberté sans filet. C’est probablement pourquoi le groupe a décidé de produire lui-même cet album. Pour s’assumer pleinement et ne se cacher derrière aucun paravent trompeur. Il n’y a que le temps et l’expérience qui soient capables de ça. Et Mat et Yan n’en manquent assurément pas.