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Programme Montreux Jazz Festival 2014

Stevie Wonder et Pharrell Williams au programme du Montreux Jazz

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L’affiche le suggère, le programme l’incarne : à Montreux, les histoires s’écrivent en flux continu. La venue de Stevie Wonder était le chapitre manquant au livre des musiques fondatrices du Festival. Pour cette 48ème édition, un grand rêve de Claude Nobs devient réalité.

Le Montreux Jazz Festival poursuit son dialogue euphorique avec toutes les générations de la musique en marche. Il conjugue au présent les grands artistes et producteurs influents d’une époque hyperconnectée, consacrés à l’échelle planétaire grâce à leur créativité touche-à-tout avec l’évident Pharrell Williams le 7 juillet, et l’insatiable Damon Albarn.

Comme d’hab’… Du lourd au Montreux Jazz 2014

Parmis les nombreux artistes présents au Montreux Jazz, vous retrouverez OutKast, Massive Attack, le Chicago-blues de Buddy Guy, le rock de Robert Plant and the Sensational Space Shifters, et Chris Rea en one-off au Stravinski après de nombreuses années.

Deux projets d’envergure seront également à découvrir en exclusivité Suisse : The Daptone Super Soul Revue qui attisera à coup sûr un incendie scénique new-yorkais entretenu par Monsieur Charles Bradley et Sharon Jones, dignes représentants de la soul, alors que le concert From Montreux with Love, signera le retour émouvant de Stephan Eicher à Montreux, avec un orchestre le 12 juillet.

Un beau morceau de l’histoire du jazz s’écrira à Montreux, avec Herbie Hancock en duo avec Wayne Shorter, juste après Richard Galliano, Biréli Lagrène, Didier Lockwood. Enfin, il y a celles et ceux pour qui ce sera la toute première fois : Banks, petite perle californienne sur nappes sombres, Robin Thicke, acolyte buzzifié de Pharrell, et -M-, icône excentrique française jamais venue au festival. Il sera le maître de cérémonie rêvé pour clore le festival dans une ultime osmose publique.

Le Montreux Jazz Club : Une bouée de sauvetage

L’ouverture du Montreux Jazz Club l’an dernier était reconnue d’utilité jazzique par le public et les artistes, dont certains ont expressément demandé à venir s’y produire. Son intimité taillée pour l’expérience improvisée, permet d’accueillir cette année les formations actuelles des plus grands noms du jazz. Jack DeJohnette partagera la scène avec le bassiste Matt Garrison et le saxophoniste Ravi Coltrane. Prism sera le projet kaléidoscopique du bassiste Dave Holland aux côtés de Kevin Eubanks, Craig Taborn et Eric Harland. Manu Katché, quant à lui, tournera au sein d’un quartet composé de Richard Bona, Stefano Di Battista et Eric Legnini.

Deux autres rassemblements costauds seront à vivre cette année au Montreux Jazz avec un quintet composé de John Scofield et du Mosaic Project entièrement féminin de la batteuse Terri Lyne Carrington. Des musiciennes et chanteuses charismatiques s’empareront elles aussi du Club: il s’agit d’Ayo, de Sweet Georgia Brown et pour le Japan Day du 11 juillet, la pianiste virtuose Hiromi. La « fille de feu » Buika donnera le ton ibérique avant la fusion jazz et flamenco du duo Magos y Limón. Côté découvertes fougueuses, il faudra compter sur la présence de Benjamin Clementine, pianiste- tempête à l’étendue vocale impressionnante, et de Plaistow, trio suisse d’électrons libres.

Le Lab est du genre bien pêchu : c’est un vivier de sonorités qui font des remous, de groupes émergents ou d’icônes d’exception dont l’éternelle jeunesse, comme celle d’Etienne Daho, nous convoque comme si c’était la première fois. Metronomy, repère électro-pop cossu déjà marqueur de sa génération, sera suivi dès le lendemain par un autre groupe anglais solidement campé qui explose cette année : London Grammar. La dream-pop mélancolique de la suédoise Lykke Li, révélée par le tube « I follow rivers » en s’emparant de deux étés entiers, risque bien d’en envoûter un troisième à Montreux. Le rock psychédélique absorbé par l’influence sereine de MGMT, trouve ses parfaits représentants actuels dans les riffs en cavale de Temples. Et pour ouvrir le Lab, ce sont les pianos nordiques d’Agnes Obel et d’Ólafur Arnalds qui se chargeront de faire courir les premiers frissons sur le public.

Alison Goldfrapp troque sa période glam et synth-pop contre un retour vers un calme atmosphérique. Autre retour nineties marquant avec Eels, et Archive avec un projet spécial et cinématographique, Axiom. La folk pileuse est distillée par des voyageurs-nés comme Passenger, Mighty Oaks ou Angus & Julia Stone, routards célestes australiens.

Du hip-hop en veut tu en voilà !

La scène hip-hop étasunienne a trouvé sa relève fraîche, expérimentale et sans concessions : des freestyles à décrocher la mâchoire de Mac Miller au flow sombre du tout jeune Earl Sweatshirt. Électroniquement parlant, rien de moins que les boucles et les beats de Darkside, Moderat, Tale of Us et l’inénarrable Ricardo Villalobos. Enfin, le Lab affectionne tout particulièrement les créateurs au répit souterrain (mais qui ne durera point), à surveiller de très près, comme Chet Faker, RY X, le crooner marseillais Oh ! Tiger Mountain et la house lilloise de Rocky

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