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Nikki Yanofsky sort l’album « Little Secret »
« Little Secret » : le nouvel album de Nikki Yanofsky
Depuis ses débuts fracassants au Festival International de Jazz de Montréal 2006 où elle devint à 12 ans la plus jeune tête d’affiche de l’histoire de cette manifestation, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky a parcouru bien du chemin.
Du sommet des charts jazz, près de 50 000 ventes en France pour « Nikki » son dernier album sorti en 2010 à la cérémonie d’ouverture des JO de Vancouver où elle se produisit devant 3,2 milliards de spectateurs, des tournées prestigieuses dans les plus belles salles du monde (mémorable Olympia à Paris en 2011) aux fructueuses collaborations avec des légendes telles que Stevie Wonder, Will.i.am ou encore Elton John, la jeune prodige a, sans conteste, su confirmer les espoirs placés en elle !
Bénéficiant désormais des conseils avisés de Quincy Jones, son mentor, co-manager et producteur exécutif, Nikki présente « Little Secret », un nouvel album explosif au croisement du jazz originel, tel qu’il était dansé dans les juke joints du Sud des Etats-Unis dans les années 30, de la soul sixties et d’une certaine pop, gorgée de soleil californien. Un charme rétro mais produit de manière moderne au point qu’il est parfois difficile de déterminer de quelle époque datent les chansons.
Enregistré et réalisé avec l’aide de Rob Kleiner (Cee-lo Green, Flo-Rida…), Harmony Samuels (Ariana Grande, Chris Brown…), David Wilder (Macy Gray, Rod Stewart…), Mocean Worker et Dan Cinelli (Prince, Arcade Fire) Nikki réussit à mêler parfaitement structures de pop-song et cuivres de big-band, rythmes festifs et harmonies d’une grande finesse, mélodies entêtantes et solos de scats… Sa voix puissante et parfaitement maîtrisée, assure la cohérence de l’ensemble. Cette approche trouve sa parfaite illustration dans Something New, le premier single de l’album, une chanson pétillante qui emprunte des éléments à Soul Bossa Nova de Quincy Jones et à Watermelon Man d’Herbie Hancock en leur insufflant un groove imparable.
Quand on demande à Nikki comment elle définirait sa musique, elle répond en souriant : « un mélange d’Ella Fitzgerald, d’Etta James, de Ray Charles, de Quincy… et de moi ». Voilà donc son petit secret !