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Thomas Enhco Feathers
Feathers : Le nouvel album solo de Thomas Enhco
Thomas Enhco est de retour avec un nouvel album solo baptisé « Feathers », à paraître le 9 mars 2015.
Dans cet album, Thomas a voulu raconter certaines étapes d’une histoire d’amour au travers de nos états émotionnels. La notion de voyage traverse en filigrane « Feathers », et renvoie notamment aux tourments de l’amour à distance, à la séparation des chemins et à la difficulté de grandir.
La plupart des titres de l’album sont des mélodies que Thomas a écrites ces deux dernières années, et, pour la moitié d’entre elles, pendant un rude hiver à New-York. Certaines sont des chansons sur lesquelles il voulait initialement écrire des paroles et des orchestrations, mais il lui a semblé que le piano en solitaire pourrait exprimer le chant, la plainte, la violence, la tempête, l’éclaircie, la danse, la transe, et donner vie à tous les personnages qui interviennent dans ces histoires.
Des orchestrations de Ravel au souffle de Keith Jarrett, de la folie de Chick Corea aux murmures d’Antony and the Johnsons, de la suavité de Bill Evans à la fragilité de Nina Simone, les références sont instinctives, et bien vite dérisoires. L’écoute de Feathers nous conduit hors du champ des noms propres. Nous voici subitement à New-York, au sommet du Flatiron building, à l’angle de 5th Avenue et de 41st Street, à l’intérieur d’un cœur amoureux, au creux d’une main qui s’éloigne, bercés par l’écume d’une mer frémissante, étourdis par la vapeur d’un black coffee servi par une jolie fille qui vous console, emportés enfin par les flocons bleus et gris d’une ville imaginaire où l’on retombe amoureux.
Pour concevoir cet album, Thomas Enhco a pensé à l’amour ; à sa violence, à sa rudesse, à la folie qu’il déchaîne, aux miracles qu’il fait éclore. Pénétré de rage et de douceur, de conflits puis de réconciliations, Feathers aurait pu s’appeler Fragments d’un discours amoureux. D’une dernière nuit de février aux yeux d’un amant posés sur sa moitié endormie, d’une crique de sable secrète aux lèvres qui n’arrivent pas à dire le mot, toutes les étapes de la passion imprègnent une musique ardente comme la vie.
Thomas Enhco nous invite ici à « oublier le piano en tant qu’un instrument mécanique », pour l’imaginer comme « matière magique et malléable ». On ne saurait donner meilleur conseil : oublier le piano, jusqu’à ses dièses, ses bémols, son clavier, les doigts qui l’effleurent même – pour ne retenir que le chant extraordinaire et envoûtant d’un jeune Français en train de devenir, l’air de rien, l’un des géants du jazz de notre époque.