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Nekfeu de retour avec « Les Étoiles Vagabondes »
Un peu plus de 2 ans après après « Cyborg », Nekfeu est de retour avec l’album « Les Etoiles Vagabondes ».

Devant la feuille c’est bien lui le roi. Fort d’un long travail et d’une promo maitrisée, Nekfeu livre son nouvel album Les étoiles vagabondes d’une qualité impeccable, d’un sérieux et d’une originalité dont les jeunes devraient prendre de la graine.
Cette promo ne sera pas passée inaperçue et le moment est parfaitement choisi. Le film diffusé le 6 juin en séance unique et inédite a fait un carton plein au box-office.
L’album disponible sur les plateformes sera physiquement dans les bacs vendredi, livré dans un bel écrin. Un conseil : précommandez.
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La frustration de l’attente s’évapore à la première écoute. Presque 3 ans après Cyborg, c’est long, mais tout est oublié à réception des Etoiles Vagabondes.
Un album fidèle à l’artiste dans son mélange trap, vaporeux avec de discrets accents jazzy, et tout à la fois surprenant avec ces feat terribles de Damso à Vanessa Paradis, et toujours autant réussi avec Nemir.
Un nouvel album qui pue le travail acharné, la concentration, l’inspiration japonisante et le sens du détail poussé à son paroxysme.
Fidèle à ses amours de jeunesse, on sent toujours les clins d’oeil au Booba d’avant dans certaines phases comme des hommages, ce qu’il associe toujours aussi bien à ce style un tantinet Drake, qui rendra folle la foule dans une tournée qu’on attend impatiemment.
Si Nekfeu montre qu’il est toujours Nekfeu, il le fait cependant toujours avec une créativité dopée par l’astrophysique et la mécanique quantique. Si cet album est festif avec des titres comme Cheum, il est aussi très cérébral comme avec Les Etoiles Vagabondes, titre éponyme, preuve d’une humilité qui fait du bien dans le rap.
Aucun sentiment de platitude ou de production trop lisse ne ressort. Les Etoiles vagabondes s’articule entre morceaux énergiques bien bassés, taillés pour le live, et des morceaux absolument cheesy que l’artiste n’a jamais autant assumé avec finesse.
Pas sur que Nekfeu soit dans l’egotrip, il montre clairement avec cet album que c’est bien lui le roi devant la feuille. Côté lyrical et technique, Nekfeu montre encore une supériorité bluffante, à coup de méga métaphores filées sur des tonnes et des tonnes de mesures, des morceaux de vie très explicités et pourtant essentialisés.
Un album résolument personnel où on sent que l’artiste y met toujours autant d’âme : la complainte touchante d’un homme ayant besoin d’aller mal pour aller bien, d’un homme submergé par ses sentiments et peut-être trop exigeant avec l’amour, d’un homme n’ayant pas fait le deuil de ce que la vie et la société ne seront jamais.
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