rap-rnb
The Voice Kids 6 : Interview Soprano
Pour cette sixième saison de The Voice Kids, Soprano nous a relaté son expérience face aux jeunes talents.
C’est ta deuxième participation à The Voice Kids en tant que coach, comment a tu abordé cette deuxième saison ?
Effectivement, c’est ma deuxième participation à The Voice Kids et je n’ai jamais été autant bluffé par le niveau des talents ! Cette saison, je sens une montée en puissance. Le casting est très riche et il y a une grande diversité au niveau des voix. Dès les premières auditions à l’aveugle, j’ai été saisi par les tonalités très singulières qui se dégageaient.
C’est à dire ?
Ces petits sont pour moi une source d’inspiration infinie. Je cherche toujours à être surpris et là, je suis comblé ! Lorsqu’au départ le niveau est haut, on peut d’ores et déjà se permettre de leur donner des conseils d’ordre technique et les pousser à explorer un univers musical particulier pour les faire progresser.
Quelle différence avec des candidats adultes ?
Ces enfants incarnent la voix de l’innocence. A nous d’être à la hauteur en leur donnant des clés pour aller plus loin. Amel, Jenifer, Patrick et moi sommes parents, notre approche est donc certainement plus pédagogique. En tant que coachs et surtout, de passionnés de musique, c’est un régal de s’adresser à de jeunes artistes en devenir, souvent prometteurs. Ils se sentent d’ailleurs respectés en tant que chanteurs et rassurés par notre bienveillance.
Pourtant, certains enfants n’ont pas la chance d’être coaché par l’un des membres du jury ! Leur déception doit être immense lorsque l’un d’entre vous ne s’est pas retourné pour le prendre dans son équipe ?
Quand je ne me retourne pas, c’est une vraie souffrance. J’ai un grand respect pour ces petits qui prennent leur courage à deux mains pour venir chanter devant des millions de personnes et quatre coachs, qu’ils écoutent à la maison ou regardent à la télévision. Gagnants ou non, l’essentiel est qu’ils aient passé un beau moment dans leur vie. Il n’y a pas d’enjeu, sauf du jeu. Ils ont la chance de vivre un rêve et nous sommes là pour les accompagner.
Tu as une technique particulière pour mettre ces jeunes candidats en herbe à l’aise ?
On s’amuse beaucoup entre nous pour que les petits ne soient pas stressés. Cela permet de dédramatiser les situations. Cette saison, les enfants sont encore plus studieux. Ils ont besoin d’être considérés comme des adultes. Nous avons un devoir d’honnêteté envers eux car ils ressentent tout. Grâce à internet, ils sont plus vifs que nous à leur âge et le choix pointu de leurs titres le prouve. Ce sont déjà des professionnels. La relève est assurée !