Télé / Cinéma
Un portrait inédit du crooner espagnol Julio Iglesias diffusé sur Arte
Découvrez « Julio Iglesias, amour, gloire & chansons », un portrait inédit du crooner espagnol.
Le mercredi 21 décembre 2022, à 22.55, Arte diffusera le documentaire « Julio Iglesias, amour, gloire & chansons« , un portrait inédit du plus grand crooner espagnol.
De ses débuts dans l’Espagne franquiste à sa gloire internationale, un portrait tout en savoureuses archives du chanteur latin lover, qui a su allier pouvoir de séduction inné et habile neutralité politique pour s’envoler vers les sommets.
Il se rêvait gardien de but professionnel ou diplomate avant qu’un grave accident de voiture, survenu à la veille de ses 20 ans, ne rebatte les cartes de son destin. Cloué sur un lit pendant près de deux ans, Julio Iglesias s’éveille à la musique au cours de sa rééducation. En juillet 1968, à 24 ans, il remporte le concours de chant le plus couru d’Espagne avec son premier titre, La vida sigue igual. Ses ballades ravissent alors la jeunesse sans déplaire au régime franquiste, qui l’autorise à voyager.
Après avoir conquis l’Ancien Continent – entre sa quatrième place à l’Eurovision en 1970 et le succès des adaptations de ses chansons –, le crooner au regard de braise part à l’assaut du Pacifique et de l’Amérique latine, se produisant notamment dans le Chili de Pinochet (« Je chante pour le peuple« , se justifie-t-il). Puis ce sera au tour des États-Unis, où il multipliera les collaborations mythiques (Diana Ross, Willie Nelson, Stevie Wonder…) et décrochera son étoile sur le Walk of Fame.
Julio Iglesias : Un ambassadeur de charme
Trois cents millions d’albums en quatorze langues, deux mille six cents disques d’or ou de platine, cinq décennies de tournées… De ses débuts à sa rivalité avec son fils Enrique, lui aussi chanteur populaire, ce documentaire tout en archives, rythmé par ses titres phares, déroule la trajectoire artistique et intime du conquistador espagnol, qui a su combiner pouvoir de séduction (« L’art de chanter n’est pas aussi important que l’art d’enchanter« ), sens des affaires et apolitisme pour séduire les foules autant que les puissants, s’érigeant en ambassadeur idéal de son pays natal à travers le monde.